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Peluches Kyubei, vestes Guren Lagann et collégiens débattant pour savoir qui est le plus fort à la Cité Académique, pas de doute je suis de nouveau devant le Grand Rex à attendre le nouveau film de Puella Magi Madoka Magica. Cette fois-ci je suis arrivé deux heures avant l'heure de diffusion et ait attendu ces deux heures dans le froid vu que la séance démarra en retard. Au moins il n'a pas plu et j'étais dans le peloton de tête car les gens sont venu encore plus nombreux que la dernière fois (après tout, ce film était complétement nouveau alors que les deux autres n'étaient qu'un remontage de la série).

Néanmoins ce retard a fait que je n'ai pas pu rester pour voir s'il y avait quelque chose après les crédits ni participer à la loterie organisé par Wakanim, la peur de devoir passer la nuit dans le froid parisien étant plus grande.

Cette fois-ci nous avions droit à la grande salle du Grand Rex, qui s'accompagne d'un balcon, l'ensemble de la salle n'était pas pleine mais pas vide non plus loin s'en faut. Derrière moins une bande d'otaku snob pestent, en japonais, contre la foule qui laisse exulter sa joie un peu trop fort avant de gueuler eux-mêmes lorsque les seiyu firent leur apparition sur écran pour nous faire un coucou. Leur accent était vraiment bon néanmoins.

Le film en lui-même maintenant.

Ce dernier propose de continuer l'histoire des films précédents même si au premier abord ça ne semble pas être le cas puisque toutes les 5 Magical Girls sont de nouveau réunies et purifient les Nightmares en leur balançant des comptines à la figure. Néanmoins celui qui a enduré la série sait que ce cher Urobushi (ndm l'auteur) ne va pas nous laisser long temps dans ce trip sur Fanfiction.net et que la rébellion promise par le titre va bientôt.

Au programme donc Mami qui fait des gun kata à John Woo, Sayaka un peu plus mystérieuse qu'à l'habitude, Kyouko... arborant l'uniforme de l'école (inédit), Madoka qui reste constante dans sa passivité et bien sûr Homura toujours plus proactive et désespérée que jamais.

Pour un film qui dure 1h40 je l'ai trouvé plus long que ça. Non pas qu'il y ait des longueurs mais qu'il y a beaucoup de rebondissements. En effet si le "mystère" de base est plus rapidement résolu par le spectateur que les héroïnes ça ne préfigure pas des deux coups de théâtre qui suivent. Même si une part de votre cerveau sait qu'ils vont fatalement arriver, connaissant le passif de la série.

Le film conserve la même ligne esthétique que les précédentes œuvres, le studio Gekidan Inu Curry (produisant l'animation papier mâché iconique de la série) s'en est donné à cœur joie. Yuki Kajiura est de nouveau à la musique néanmoins je ne sais pas si c'était parce que j'étais concentré sur le film mais je n'ai entendu qui a particulièrement retenu mon attention (contrairement à tous les morceaux iconiques de la série) sauf Connect qui fait un bruyant caméo.

Au final un film vraiment impressionnant qui a la fois se paye le luxe de s'offrir une fin ouverte (indiquant un prochain opus ou une seconde saison ?) et en même temps beaucoup de frustration de voir un nouveau paradigme amené sur la table et ni résolution ni approfondissement de ce dernier.

Le suspens est insoutenable !

On a hâte de voir divine Madoka en Prima pagina puella